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S O M M A I R E

C'est après avoir visionné une vidéo fascinante de Balade Mentale intitulée "Pourquoi risque-t-on de vivre une éruption solaire en 2024" que j'ai plongé dans le monde complexe et intriguant de l'activité solaire.

https://www.youtube.com/watch?v=XsKB7GwlQHk

L'activité solaire atteint actuellement des pics qui n'avaient pas été observés depuis des décennies. Mais que se passerait-il si nous étions frappés par une éruption solaire d'une intensité comparable à celle de l'événement de Carrington en 1859? La NASA évoque “un renvoi de la civilisation contemporaine au XVIIIè siècle” du fait de dégâts d’une ampleur inédite, dont le coût à l’économie mondiale dépasserait les 2000 milliards de dollars. Plongeons dans ce scénario fascinant et troublant pour comprendre les risques associés à une telle éruption solaire dans notre monde moderne.

Un petit cours d'histoire : L'événement de Carrington

Le 1er septembre 1859, l'astronome anglais Richard Carrington observa des taches lumineuses sur le soleil, signe avant-coureur de ce qui allait devenir la plus grande tempête géomagnétique jamais enregistrée. Les effets furent presque immédiats et globaux : les systèmes de télégraphe de l'époque, une technologie alors en plein essor, furent perturbés à un niveau inédit.

Les télégraphes : entre innovation et péril

Durant cet événement, certains opérateurs de télégraphe ont réussi à envoyer des messages même après avoir débranché leurs batteries, utilisant uniquement l'énergie des courants géomagnétiques induits par la tempête solaire. Cependant, cette énergie imprévue n'était pas sans risques, car d'autres opérateurs ont été électrocutés, certains mortellement. Cela illustre la puissance brute des forces naturelles libérées lors d'une telle éruption solaire.

Les risques actuels d'une activité solaire maximale

Les courants géomagnétiques, ces puissantes réponses de notre champ magnétique terrestre aux éruptions solaires, peuvent affecter gravement notre technologie moderne :

Exemples de perturbations passées et initiatives de protection

Le blackout de 1989 au Québec et les perturbations de 2003 en Suède et en Afrique du Sud ne sont que quelques exemples de ce que peuvent provoquer des tempêtes géomagnétiques moins intenses que celle de Carrington. En réponse, des projets comme le Solar Shield de la NASA et EURISGIC en Europe ont été lancés pour mieux comprendre et atténuer ces risques.